Installation sonore composée de :
Le sosie de Jimi Hendrix, sculpture à mordre, 2025
Dracula et Laurie Anderson, sculpture à mordre, 2025
Guignol, sculpture à mordre, 2025
Carmilla, sculpture à mordre, 2025
Capivacci, sculpture sonore, 2025
Parlant-es : Eva Barto, Martin Bakero, Vir Andres Hera, Euridice Zaituna Kala, Anne Le Troter
Assistant sur le projet : Elias Gama
Réalisation des sculptures en acier : Margot Pietri
Mixage : Noé Mignard
Mixage sur œuvre : Guillaume Couturier
Courtesy à Anne Le Troter et à la galerie frank elbaz
Dans cette installation sonore composée de quatre sculptures à mordre, Anne Le Troter a réuni des « professionnel·les de la morsure » pour monter une « école de la morsure ». Ainsi Dracula, Carmilla, Laurie Anderson, Guignol et Jimi Hendrix racontent comment mordre, pourquoi on mord et qui on mord. On mord la main pour qu’elle nous lâche, le pied pour qu’il fasse demi-tour, la langue pour qu’elle se retire. Chaque personnage tente une pédagogie poétique, encapsulée dans des sculptures végétales qu’on est invité·e à mordre, guidé·e par les médiateurices. Anne Le Troter prend appui sur le protocole médical de Hieronymus Capivacci, qui, au XVIe siècle, proposait à ses patient·es de croquer dans les cordes d’une cithare pour évaluer leur surdité, grâce à la conduction osseuse.
Née en 1985
Basée à Paris
Anne Le Troter explore les modes d'apparition de la parole au sein de groupes déterminés. Elle travaille par cycles, combinant expositions et pièces écrites. Elle collabore souvent avec des groupes de personnes, comme des artistes ASMR (autonomous sensory meridian response) qui pratiquent une technique de relaxation par la voix ou des prothésistes dentaires, pour créer des œuvres sonores immersives. Elle a exploré des thèmes tels que l'aliénation de la parole avec des installations autour de la figure de l'enquêteur téléphonique. Plus récemment, elle a exploré des notions de biographie, de fiction et d'utopie.