L’œuvre Deep Communion sung in minor (ArchipelaGO, THIS IS NOT A DRILL), une installation sonore immersive à 16 canaux, invite le public à prendre part à une performance de longue durée – sensibilisant le monde aux dangers de l’exploitation minière en eaux profondes dans le Pacifique.
Grâce à la construction d’une plateforme composée de sons et de rameurs stationnaires, l’œuvre évoque les rituels de culte collectif de masse et superpose les enjeux géopolitiques aux complexités culturelles liées aux croyances spirituelles et aux pratiques rituelles, à travers des performances faiva (centrées sur le corps).
Cette installation immersive est l’interprétation par Taumoepeau d’un ancien rituel choral, le Me’etu’upaki : (me’e) signifie danse, (tu’u) debout, (paki) avec des pagaies. En s’engageant collectivement à actionner les rameurs stationnaires, le public amplifie la portée du Me’etu’upaki cérémoniel de son peuple — un effort collectif qui participe à la résistance contre l’exploitation minière des grands fonds marins. Au cœur de cette œuvre se trouve une obligation culturelle ancestrale : préserver vivante la cosmogonie des ancêtres tongiens de l’artiste à travers le vā (espace/temps), là où le Kele (sédiment marin) et le Limu (algue marine) demeurent intacts. Taumoepeau pose alors la question : qui est prêt à accomplir ce travail dans un exercice de responsabilité écologique ?
L’installation peut être activée par les visiteur·euse·s lors des jours d’ouverture de la Fondation Opale.
Née en 1972
Latai Taumoepeau est une artiste contemporaine d’origine tongienne et australienne. Reconnue comme Punake — terme tongien désignant un·e artiste qui compose poésie, chants et chorégraphies — elle construit son art autour du faivā, une pratique performative centrée sur le corps.
L’œuvre Deep Communion sung in minor (ArchipelaGO, THIS IS NOT A DRILL), une installation sonore immersive à 16 canaux, invite le public à prendre part à une performance de longue durée – sensibilisant le monde aux dangers de l’exploitation minière en eaux profondes dans le Pacifique.
Grâce à la construction d’une plateforme composée de sons et de rameurs stationnaires, l’œuvre évoque les rituels de culte collectif de masse et superpose les enjeux géopolitiques aux complexités culturelles liées aux croyances spirituelles et aux pratiques rituelles, à travers des performances faiva (centrées sur le corps).