Charlotte Centelighe

Hrodland

Installation : Vidéo, photos et archives visuelles, sonores et textuelles. Formats variés.

Hrodland fait partie d'une recherche menée depuis 2022 par l’artiste Charlotte Centelighe autour de l’origine du prénom de sa boite à rythme : Roland(e).  Initialement achetée pour faire de la musique, elle est très vite devenue une camarade dans ces créations (Suite pour R. [Roland], 2024, I nearly married a human, 2024, Roland(e) à la mer, 2023, Moi, je l’appelle Roland(e), 2023). L'artiste propose une enquête délirante qui traverse le mythe de « La chanson de Roland » ainsi que toute une iconographie que suggère ce nom. Son travail nous emmène dans cette quête loufoque et intime à la fois, afin de trouver ce qui a pu lui échapper ou à l’inverse ce qui apparait comme des évidences.

Dans le cadre de la deuxième édition de la biennale son, elle nous invite à entrer dans son travail à travers un récit de voyage sur les traces de Roland(s) et de ses monuments, à la frontière du réel et de l’absurde.

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Charlotte Centelighe

Née en 2001
Basée entre Sion et Lausanne

Charlotte Centelighe est une jeune artiste pluridisciplinaire, diplômée d’un bachelor en Arts Visuels à l’EDHEA en 2024 et d’un CFC de céramique au CEPV en 2020. En 2024, elle obtient une résidence au Musée d’art du Valais à Sion et le prix Brigitte Mavromichalis. La même année, elle est invitée comme artiste résidente en mer par les associations Pacifique et Makaline (Genève).

Entre 2023 et 2025, elle montre dans plusieurs espaces off ses installations et lectures sonores « Moi, je l’appelle Roland(e) » et « Suite pour R. [Roland] ». En 2025, elle présente sa première exposition à l’espace El Encuentro à Sion. Ce travail fait référence à son mémoire « Tout brûler, ça te déplace. » qu’elle publie (en petit nombre) à l’automne 2024. En parallèle, Charlotte Centelighe est membre du collectif TadamCie depuis 2021. Elle est aussi impliquée dans le journal « La mondiale », à Lausanne et a participé à la gestion de l’espace bigbang à Sierre entre 2022 et 2023.

Dans son travail qui mêle archives iconographiques et historiques, écriture, sculptures et recherches sonores – elle décortique des histoires de vies ordinaires pour en saisir leurs structures. Elle s’intéresse aux détails du quotidien qu’elle met en parallèle à des mythes historiques ou populaires pour comprendre comment les vies (humaines) sont ancrées dans le temps et les lieux. Elle décrit sa démarche comme « une anthropologie de comptoir ».